Les recettes “oubliées” de Nicole – La carotte sauvage

Jusqu’à cette année, elle fut dans notre région suffisamment discrète pour que nous la remarquions très peu parmi les plantes compagnes des chemins, accotements, bords de routes, talus et coteaux; tout endroit où elle trouve le sol caillouteux, la terre sèche voire mi-sèche ainsi qu’un fort ensoleillement. Les fortes pluies de ces dernières saisons, un printemps et un été où l’alternance, pluie et canicule, assèche très vite les sols en surface, semblent lui avoir été profitable au vu de l’abondante floraison dont elle a gratifié notre regard en cette fin juillet.
Floraison commencée de-ci, de-là, dès la fin juin en dômes blancs parmi les touffes denses et quelquefois abondantes de son feuillage resserré qui s’étalant au fil des semaines dans les espaces précités écartant peu et de manière échelonnée leurs ombellules pour mieux s’incurver et se redresser en forme de nids, véritables oeuvres d’art qui n’ont d’autre but que la reproduction en offrant à notre regard à goûter toute l’adresse et la poésie dans sa finalité.

Les différents stades de la floraison de la carotte sauvage.

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